Le saviez-vous ?
Guimiliau – La Joconde
Le sculpteur de Guimiliau était un homme heureux. Il a sculpté dans la pierre de Kersanton de nombreux portraits et masques aux sourires épanouis.
Ce portrait, sur le tympan du porche, a été baptisé la Joconde de Guimiliau. Elle interpelle les visiteurs par la malice au fond de ses yeux, les fossettes au creux des joues, la poitrine dressée et son léger sourire enjoleur.
La Martyre – La Cariatide
Une statue est particulièrement renommée à la Martyre : la Cariatide aux bandelettes. Cette femme, dont le corps est entouré de bandelettes, tient lieu de colonne soutenant une console.
La féminité du portrait est accentuée par les ondulations des cheveux, le collier de perles et le buste droit et fier orné d’une poitrine délicate. Cette statue représente la femme tentatrice, l’air diabolique suggéré par les cornes qui ornent son front.
Guimiliau – les premiers pécheurs
Il existe à Guimiliau sur le porche de l’église des sculptures des premiers pécheurs. Eve a le buste légèrement penché vers l’avant et esquisse un sourire à l’idée de croquer la pomme qu’elle tient entre les mains.
Adam semble se détourner d’elle, cependant, il montre la faute de sa main. Le serpent se retrouve entre les deux personnages, se penchant vers Eve pour la tenter.
Locmélar – Le retable
La vie de saint Mélar est une vraie série, à l’image de Plus Belle La Vie. Son oncle, qui a déjà tué le père de Mélar pour s’emparer du royaume, fait couper la main droite et le pied gauche du jeune homme.
Les anges vont le doter d’un pied d’airain et d’une main d’argent qui grandissent avec lui. Le jeune homme, retiré dans un hermitage de Lanmeur, fut retrouver par son oncle puis décapité. Sous sa tombe coule, selon la légende, une rivière qui doit déborder un jour, inondant la terre entière.
Ploudiry - L’Ankou
Le personnage de l’Ankou, squelette généralement armé d’une flèche ou d’une faux est un personnage important dans l’univers des légendes bretonnes. Il est souvent présent sur les églises et les ossuaires et repris dans les contes et légendes. Si le clergé aime à le voir effrayant, le peuple lui donne une dimension familière.
Saint Jean du Doigt – la Fontaine
C’est un pauvre jeune homme originaire du hameau qui y rapporta en 1437 une phalange de saint Jean-Baptiste. Le bruit se répandit que ceux qui avaient des maladies des yeux étaient guéris par une simple imposition de la relique. Il vint tant de monde qu’on finit par faire une fontaine dont l’eau acquit le même pouvoir du jour où on y trempa le doigt miraculeux. La duchesse Anne elle-même vint en pèlerinage en 1505.